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Engager : un retour d'expériences

En formation, le graal c'est l'engagement du collaborateur. Ok, mais concrètement, comment fait-on ? 

A partir de mon expérience en transformation digitale des individus, j'ai formalisé 3 étapes qui favorisent l'engagement.

 

Etape 1 : prendre conscience, être considéré

Pour s'engager, le cerveau doit prendre conscience de ce qui convient / ne convient plus. Sans cette prise de conscience, la personne ne peut pas se mettre en mouvement, elle n'en a pas les moyens cognitifs.

La prise de conscience ne passe pas par la communication, la prise de conscience passe par une action, une mise en situation. Le cerveau doit être confronté à la problématique, pas seulement informé.

 

Pour favoriser cette prise de conscience, l'individu doit être pris en considération. Nous sommes des êtres sociaux, si l'autre ne nous considère pas, il est impossible d'oeuvrer duralement avec lui. Là encore, prendre en considération n'est pas juste communiquer, mais montrer son intérêt, écouter, montrer que l'on a entendu et compris.

Sans considération, la prise de conscience va rester limitée. La personne risque soit de garder pour elle cette prise de conscience et donc elle n'en fera pas bénéficier l'organisation (démission, démotivation...), soit elle va l'utiliser contre celui qui manque de considération (défiance).

 

Etape 2 : s'approprier, coopérer

Le meilleur moyen de suciter l'adhésion durablement est de mettre les personnes en mouvement, ensemble. Dans cette étape, il me semble important de prévoir un temps suffisant pour s'approprier le sujet, de "jouer" avec.

Comment le voit-il ? Comment le comprennent-ils ? Qu'est-ce qu'ils en ferait ?

Le recueil des réponses à ces questions peut être extrêmement riche pour construire la suite et pour fédérer les énergies (créer une communauté).

Vient ensuite le temps de la coopération ou collaboration : ce moment où l'on s'unit pour produire, agir et avancer.

 

Etape 3 : animer, responsabiliser et faire des feed-back.

Mettre les individus en mouvement durablement, c'est avant tout leur faire confiance : les laisser agir comme eux ont envie de le faire et pas comme nous aimerions qu'il le fasse. La responsabilisation est cruciale. Puisqu'on a permis l'appropriation, l'étape d'après est de laisser les personnes faire leurs choix (leurs succès et leurs erreurs). C'est à cette condition qu'ils apprennent, osent, avancent.

Evidement, ça ne suffit pas. Il est essentiel d'animer le collectif, de donner des rvs réguliers (physiques et virtuels), de créer du lien autant que possible (entre les projets, entre les personnes...). 

Enfin, les feed-back doivent être réguliers de la part de toutes les parties prenantes. Ils maintiennent le lien et engagent à l'action et la collaboration.

 

Et en fil rouge... le cadre !

Comment faire pour que tout cela ne parte pas dans tous les sens ? Cadrer, plus vous aurez un cadre clair, défini/accepté en amont par toutes les parties prenantes, plus votre dispositif fonctionnera : co-construction, engagement, responsabilisation. C'est lui, la clé : le cadre. Lui qui permet de faciliter, lui qui permet de collaborer, lui qui permet d'évoluer, de s'engager sans crainte et en résolvant les difficultés au fur et à mesure. 

 

 



18/12/2018
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