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Il y a quelques jours, j'ai assisté à la projection de l'exeptionnel film « une idée folle ». Dans ce documentaire, on y rencontre des enseignants et des élèves qui apprennent autrement : en étant responsabilisé, en leur permettant de choisir leur matière (même s'ils ont un objectif hebdo d'avoir réaliser toutes les matières et à la fin de l'année tout le programme). Et ça fonctionne !

Dans ces écoles, on apprend à faire ensemble, à être ensemble, pas à être en compétition.

Dans le film, on nous montre comment ceux qui sont bons en maths aident ceux qui sont bons en SVT (je simplifie un peu pour la concision de mon article).

Les chiffres de réussite sont exceptionnels, mais surtout ces enfants sont adaptés au monde de demain : celui qui collabore, s'adapte, apprend à apprendre, apprend en expérimentant (et donc en se trompant)... Ils sont hyper motivés, bienveillants, profondémment humains.

Ces caractéristiques font écho à notre projet d'accompagnement à la transformation digitale "Connectons nos talents". Là, nous devons emmener des grands enfants (moyenne d'âge 45 ans;-)) à se lancer dans le digital. 

Cet après-midi, je reçois un énième email sur la performance en formation grâce au gaming ! La mise en compétition des individus pour tirer (croit-on) le meilleur d'eux-mêmes, le meilleur de quoi ? De leur capacité d'apprendre ? De leurcapacité de travail ? Et pour la énième fois, je me dis : « Nous navons pas fait ça, je m'y suis toujours refusée et pourtant ça a fonctionné. » Alors certes, plus doucement. Mais surtout plus complètement. La culture digitale n'est pas en mode confiture (moins on en a, plus on l'étale). La culture doit infuser.

Une culture d'entreprise basée sur la solidarité

Je n'ai pas vraiment la réponse pour savoir pourquoi, alors que nous n'avons pas joué la compétition, la mayonnaise a pris... Une des réponses et sûrement notre culture d'entreprise : solidarité et bienveillance ne sont pas de vains mots, mais des valeurs incarnées dont on ne parle pas, dont on ne se vante pas, mais que l'on agit au quotidien. 

C'est là que le film « Une idée folle » m'apporte une nouvelle hypothèse ou un nouveau facteur de succès : et si c'était le travailler ensemble, être ensemble qui nous avait évité la logique compétitive ?

La seule certitude que j'ai aujourd'hui, c'est ce que font nos ambassadeurs du digital. Il sont toujours motivés, surtout et avant tout, parce-que cette mission leur permet d'« échanger avec les autres, de travailler ensemble, de construire ensemble » (je les cite). 

Une remarque dans le film m'a frappée : « si l'objectif est de devenir n°1, comme il y a, par définition qu'une seule place, que font ceux qui ne sont pas n°1 ?  Alors que si la logique est de travailler ensemble, construire ensemble, chacun a sa place. »

J'avoue : nous n'a pas pensé à faire des digital champions; mais des compagnons du numérique (le nom de nos ambassadeurs en interne) : ces humains qui parcourent un territoire pour apprendre des autres et apprendre aux autres en retour.

Courrez voir une idée folle pour vous faire votre propre idée.