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En recevant Orange pour un retour d'expérience, nous avons terminé la séance sur un vaste sujet : le droit à l'erreur. Et je les remercie, car je prend conscience que ce que je croyais évident ne l'est pas (comme souvent).

Pour moi, c'était simple, le droit à l'erreur c'était... le droit à l'erreur. Sauf que... Nous n'en avons pas tous la même vision (oui, je sais erreur de débutante, mais on l'a tous faite un jour, non?!).

Alors, voici ma vision.

A mon sens, le droit à l'erreur est forcément lié au "faire". Celui qui ne fait pas n'est pas dans une erreur, il est dans une faute professionnelle : ne pas faire ce que lui a été demandé.

Le droit à l'erreur n'est pas non plus l'expert qui bâcle son travail. L'expert sur son expertise se doit de ne pas faire d'erreur car il est en maitrise du sujet.

Le droit à 'erreur c'est faire de son mieux et ne pas être mis en défaut parce-que l'on a échoué.

Le droit à l'erreur pour moi s'applique dans un contexte précis : celui d'un champ professionnel que l'on ne maitrise pas ou partiellement et dans lequel on se lance pour élargir ses compétences. Ce droit à l'erreur est là pour que, comme l'enfant qui apprend à marcher, on ne renonce pas à la première chute, mais que l'on progresse jusqu'à tenir debout et avancer doucement, puis plus vite, pour être finalement en maitrise de la marche.

Je sens confusément que cette définition n'est pas tout à fait au point (sur le rôle de l'expert, je vois bien que je suis un peu trop exigeante, qu'il faudrait affiner). Je me laisse donc le temps de la réflexion et de la maturation de cette définition si complexe et certainement propre à chaque culture d'entreprise et culture managériale.

J'aimerai vos définitions et vos réactions. Car comme nous en avons convenu avec mes pairs d'Orange : pour l'exercer, il va bien falloir le définir et partager cette définition avec l'ensemble des parties prenantes.