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Répondre ou ne pas répondre... telle est la question.

Cette semaine, c'est une semaine sondage et questionnaire.

J'ai dû recevoir 8 questionnaires à remplir (enquête de prestataires, enquêtes internes, évaluation de formation et conférences auxquelles j'ai participé...).

Par ailleurs, j'ai rencontré plusieurs prestataires qui pour la plupart propose un questionnaire pour évaluer : le niveau collaboratif d'une personne, les compétences soft-skills, divers aspects de la QVT...

 

Sonder ou parler ?

Outre une légère overdose, je me pose une vraie question : comment fait-on ?

  • Travailler ou répondre à des questionnaires qui nous évalue ou évalue notre satisfaction, demande notre avis ?
  • Echanger avec ses collègues et collaborateurs ou lire les résultats/répondre aux questionnaires ? 
  • Combien de questionnaire puis-je traiter en une journée sans m'y sentir assujetti ?
  • Combien de temps mon manager accepte que je passe à remplir des questionnaires ?

Car oui, tous me l'ont dit, ça me prend que quelques minutes... Certes.

Mais combien de fois devrons-nous multiplier ces quelques minutes ?

Et quel est le seuil de tolérance de l'humain à être face à une machine qui lui posent des questions, sans toujours lui apporter de réponse, ni créer pour lui de la satisfaction (lien social, valeur ajoutée, gain de temps mesurable rapidement...) ?

Mais aussi, quel est le degré de fiabilité de la réponse au bout de plusieurs questionnaires (répondre ce que les autres veulent que l'on entende...) ?

 

Sur le terrain, ensemble

Je n'ai pas la réponse à ces questions, mais j'ai quelques convictions :

  • nous sommes des êtres sociaux qui ont besoin avant tout d'échanger. Rien ne remplacera la relation humaine directe. Comme avec les chevaux que j'étudie par ailleurs. Pour un cheval, rien ne remplace la relation avec ses congénères, aussi satisfaisante soit la relation à l'humain. Une espèce sociale a besoin d'échange avec les autres individus de son espèce. Rien ne peut la satisfaire plus.
  • à vouloir tout mesurer, quantifier, on perd l'essence même de la vie, même si celle-ci est professionnelle. Un travail est une succession de moments, d'échanges qui ne peuvent pas se mettre qu'en tableau de bord.
  • à vouloir tout mesurer, on doit analyser, convevoir des plans d'actions et pendant ce temps... on n'agit pas, on n'échange pas. Nous ne sommes plus sur le terrain, nous observons le terrain. L'observateur s'il fait partie du système, n'est pas agissant, sa relation au terrain est distante. Et c'est cette distance qui le disqualifie dans l'action.

 

A trop vouloir utiliser les questionnaires et à tout mesurer, on en oublierait l'objectif : travailler ensemble.

 

 

 



20/12/2017
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