monchevaldigital

Avec le digital, nous assistons à une extériorisation du savoir : tout est sur google et Youtube.

Les individus de tous âges peuvent aller piocher le savoir ailleurs que dans l'entreprise, avec le risque d'apprendre des "bêtises" si le formateur n'est pas au niveau attendu.

Quand aux digital natives, sur de nombreux savoir-faire, ils n'apprennent plus, ils cherchent dans Google si besoin. Inutile d'apprendre, un bon tuto les aidera en temps utile. Facile, rapide et simple.  

Les directions formation ont compris qu'il fallait se transformer, proposer une nouvelle expérience aux collaborateurs si elles ne veulent pas être ubériser.

Il me semble que l'on peut dégager quatre axes  :

• Une évolution des modalités de formation, pour répondre à la réactivité, la facilité d’accès, l’évolution très rapide des métiers et des compétences. Notamment proposer de la formation de pair à pairs (via des tutoriels réalisés par les métiers), d'animer des commautés d'apprenants, de l'intelligence collective autour des bonnes pratiques...
• Une nouvelle posture du formateur, donc de l’apprenant que l’on engage à s’approprier autrement les savoirs.
• Un rôle de conseil et/ou de labellisation de la direction formation qui valide les savoir-faire et savoir-être afin d’être en adéquation avec le métier et la stratégie du Groupe.
• Une évolution des comportements de chaque collaborateur en action d’apprentissage : leur faire prendre conscience que la culture digitale nécessite une prise de recul (identifier les sources de formation, risques et opportunité de certaines modalités de formation…). Ce comportement ne peut s’acquérir dans des formations classiques, il doit être expérimenté (avec un suivi de direction formation et/ou du formateur)