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Ce que le digital ne doit pas oublier de l'apprenant

 

Le digital learning est bien plus complexe pour l'apprenant que le présentiel et encore trop souvent, cela n'est pas pris en compte.

 

Chaque apprenant a son niveau de compétences en digital

Trop souvent encore, on considère que la personne sait faire un glisser/déposer dans un espace, qu'elle sait se connecter sur un site inconnu. Or, encore trop fréquemment, l'apprenant connait peut-être la bonne réponse, mais ne sait pas comment la mettre en oeuvre avec un outil digital.

 

Et tant que cet apprentissage n'est pas acquis, elle ne peut pas acquérir l'apprentissage suivant (la charge de la mémoire de travail est totalement occupée par le premier apprentissage, ne laissant pas la place au suivant).

Un exemple : je suis des cours d'elearning et parfois, je ne sais pas où cliquer pour donner la réponse. Et pourtant... je fais du digital depuis plus de 20 ans (je maîtrise). Sauf qu'entre une UX défaillante et un manque d'explication... et bien, je n'apprends rien et surtout, je vis mon échec seule. Sans possibilité de comprendre ce qui n'a pas fonctionné. Donc, je n'apprends pas et j'en tire une expérience absolument pas satisfaisante (mon cerveau, lui s'en rappelera pour la prochaine fois et fera une petite résistance pour poursuivre cette formation. :-/).

 

 

Chaque apprenant a son rythme

Le rythme d'acquisition est évidemment propre à chacun.

Ce qui est fait pour l'apprenant en présentiel (le formateur constate et accompagne), n'est pas toujours fait en distanciel. La graduation de l'apprentissage est beaucoup plus difficile à distance et peu de modules e-learning en tiennent compte. La graduation des savoirs est souvent faite pour le plus grand nombre.

 

Le rythme d'apprentissage lié à la distribution de l'apprentissage (répartition des apprentissages sur une période donnée permettant au cerveau de mémoriser). Ce rythme de distribution c'est le meilleur moment où l'apprentissage doit être répété (revisé) pour être acquis. Chacun a le sien. Certains ont besoin de 24h, d'autres 48h... Aujourd'hui, les apprenants ne savent pas quel est leur rythme. Un des rôles du formateur est aussi de les aider à le trouver. Sauf qu'en digital learning... Rien n'est fait pour accompagner. Au mieux, on vous demande de faire X modules par semaine/mois. Ce qui n'a aucun sens en terme d'apprentissage...

 

Aujourd'hui, on voit naitre de nouvelles missions liées à cette expérience de l'apprenant au sein des directions formations et dans les organismes de formation, . Ces missions sont le plus souvent centrées sur le 2nd point que je soulève (rythme d'apprentissage). Il me semble que le travail en synergie avec les équipes oeuvrant à l'acculturation digitale et avec les UX sont des facteurs clés de succès de l'expérience apprenant de demain.

 

 

 

 



14/01/2019
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